La circulation de l’argent

1818 : la première opération de change

La première opération en devises de la Banque de Montréal eut lieu en 1818; il s’agissait alors de transporter jusqu’à Boston 130 000 dollars d’argent espagnols, entassés dans 65 tonnelets de 100 livres chacun, dans un convoi de diligences sillonnant des pistes montagneuses.

1832 : Ni le vent, ni la neige n’arrêtent le banquier!

Au XIXe siècle, même par beau temps, il était dangereux de transporter de l’argent. Le risque augmentait de manière exponentielle pendant les tempêtes d’hiver. Le comptable Henry Dupuy raconte le voyage qu’il a fait en février 1832, comme nouvel employé de la Banque de Montréal, pour transporter une forte somme en numéraire entassée dans des boîtes et tonnelets, de Kingston à Montréal; le trajet s’est fait en diligence, pendant un blizzard.

Années 1920 : les véhicules blindés

L’utilisation des véhicules blindés assemblés selon des règles strictes a pris de l’ampleur dans les années 1920. En 1924, l’un d’entre eux – construit à façon pour la Banque par la société Smith Brothers de Toronto –  était décrit ainsi : « … fabriqué entièrement d’acier renforcé spécial, avec des parois d’épaisseur 3/16, et un toit et un plancher d’épaisseur 12 […] La structure de la carrosserie devait être assemblée avec des cornières et toutes les sections agencées correctement et rivetées solidement, avec des meurtrières dans la carrosserie, aux emplacements demandés par le client, pour permettre de tirer. »

 

La protection des renseignements confidentiels

De la Banque au Parlement

Ce qui autrefois était la chambre forte de la succursale de BMO située à l’angle des rues Sparks et O’Connor est maintenant une salle où les députés peuvent se rencontrer en toute sécurité. L’endroit a été rénové : il est pourvu d’énormes projecteurs, de microphones et de panneaux acoustiques, mais on a conservé la porte d’accès à la chambre forte, en souvenir du passé. Ce qu’on appelle aujourd’hui la « troisième chambre du Parlement » fait partie du grand projet de modernisation de l’édifice Sir John A. Macdonald.

 

La lutte contre la criminalité

Services bancaires, services policiers

Quatre jours après l’ouverture de la Banque de Montréal, ses dirigeants ont demandé au gouverneur de la ville de poster une sentinelle à ses portes, pour plus de sûreté. Montréal ne possédait pas de forces policières, mais sa garnison était occupée par des soldats anglais. L’année suivante, les autorités municipales adoptaient une résolution visant « l’installation de lampadaires et l’engagement de surveillants de nuit, au nombre de vingt-quatre, ayant pour tâche d’entretenir les lampadaires et d’assurer des services policiers ».

Les règles d’entretien et d’utilisation des revolvers étaient soigneusement consignées : toujours « chargé et facilement accessible […] bien huilé, en bon état […] et hors de la vue du public ».

Avis de recherche

Au XIXe et au XXe siècles, au Canada, la publication d’avis de recherche et d’offres de récompense était le moyen le plus efficace pour lutter contre la criminalité. Les affiches étaient distribuées dans la région où avaient eu lieu un acte de falsification, la fabrication de fausse monnaie ou un vol. Certaines affiches étaient diffusées par la police, tandis que d’autres étaient publiées par les différents bureaux de l’Agence nationale de détectives Pinkerton. L’Association des banquiers canadiens (ABC) a joué un rôle de premier plan en offrant des récompenses à ceux qui mèneraient à l’arrestation de voleurs de banque. Entre 1924 et 1950, l’ABC a versé 253 203 $ en récompenses pour ce faire.

Le premier vol à la Banque de Montréal eut lieu en juillet 1819; il s’agissait d’une expédition de billets de banque de 5 $.

À qui la fortune sourit volumes 1 et 2

L’histoire définitive de l’une des banques les plus anciennes d’Amérique du Nord, À qui la fortune sourit : La Banque de Montréal et l’essor financier de l’Amérique du Nord, volumes 1 et 2, par Laurence B. Mussio.

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Un destin plus grand que soi

Rendant hommage à la première banque au Canada, le livre riche en images Un destin plus grand que soi : L’histoire de la Banque de Montréal de 1817 à 2017, de Laurence B. Mussio, raconte l’histoire captivante de la Banque, de sa fondation jusqu’à aujourd’hui.

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