De lourdes responsabilités pour le messager
Personnel de la succursale de Bowmanville, y compris le messager portant son uniforme, en 1911
Le règlement interne de 1817 de la Banque de Montréal stipule que « le messager est responsable de tout ce qui lui est confié et notamment de tous les montants qu’il recueille. Le cas échéant, il est également responsable envers la Banque ou toute partie intéressée des pertes dues à sa négligence, à ses erreurs ou à ses omissions dans l’exécution de ses tâches. » Dans les plus petites succursales, les responsabilités du messager étaient assumées par le portier, qui en avait déjà pourtant beaucoup.
Le rôle du messager a considérablement changé au fil du temps. Bien que parfois chargé de livrer des documents confidentiels ou des titres dont l’expédition ne pouvait attendre, il était plutôt responsable de la livraison du courrier interne et aidait les clients à remplir des formulaires ou à se diriger vers le bon caissier.